- EAN13
- 9782367813844
- Éditeur
- Presses universitaires de la Méditerranée
- Date de publication
- 25/03/2022
- Collection
- Horizons anglophones
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Aliénation et réinvention dans l’œuvre de Jamaica Kincaid
Nadia Yassine-Diab
Presses universitaires de la Méditerranée
Horizons anglophones
Autre version disponible
-
Papier - UNIV P VALERY 28,00
L’écriture caribéenne entretient un double rapport avec la culture des anciens
colons, oscillant entre résistance et imitation, déterritorialisation et
reterritorialisation, aliénation et réinvention. Jamaica Kincaid est dans une
relation dynamique avec son héritage littéraire et historique. Son écriture se
veut postcoloniale au sens politique plus qu’historique du terme. À l’instar
de Kincaid elle-même, les personnages kincaidiens explorent les limites entre
filiation et affiliation : face à l’aliénation de la jeune fille dans la
relation à sa mère, elle met en place des stratégies de réappropriation.
Réappropriation du corps, qui mène à la réinvention du moi, mais aussi
réappropriation de l’histoire et de l’espace. Kincaid est elle-même à la
recherche d’un espace artistique dans lequel se réinventer : photographie,
peinture et jardinage se mêlent ainsi à son écriture, et s’ajoutent à diverses
stratégies de réappropriation et de décolonisation de la langue. Elle écrit
dans la langue de l’oppresseur et la subvertit, introduisant ainsi un
enchevêtrement de langues différentes dans son espace textuel.
colons, oscillant entre résistance et imitation, déterritorialisation et
reterritorialisation, aliénation et réinvention. Jamaica Kincaid est dans une
relation dynamique avec son héritage littéraire et historique. Son écriture se
veut postcoloniale au sens politique plus qu’historique du terme. À l’instar
de Kincaid elle-même, les personnages kincaidiens explorent les limites entre
filiation et affiliation : face à l’aliénation de la jeune fille dans la
relation à sa mère, elle met en place des stratégies de réappropriation.
Réappropriation du corps, qui mène à la réinvention du moi, mais aussi
réappropriation de l’histoire et de l’espace. Kincaid est elle-même à la
recherche d’un espace artistique dans lequel se réinventer : photographie,
peinture et jardinage se mêlent ainsi à son écriture, et s’ajoutent à diverses
stratégies de réappropriation et de décolonisation de la langue. Elle écrit
dans la langue de l’oppresseur et la subvertit, introduisant ainsi un
enchevêtrement de langues différentes dans son espace textuel.
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