- EAN13
- 9782267021141
- ISBN
- 978-2-267-02114-1
- Éditeur
- Christian Bourgois
- Date de publication
- 11/10/2010
- Collection
- Littérature étrangère
- Nombre de pages
- 112
- Dimensions
- 20 x 12,1 x 1,1 cm
- Poids
- 122 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- castillan, espagnol
- Code dewey
- 850
- Fiches UNIMARC
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Autobiographie médicale
De Damián Tabarovsky
Traduit par Nelly Lhermillier
Christian Bourgois
Littérature étrangère
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Dami est sociologue de formation mais travaille dans le monde de l’entreprise. Au début du roman, on lui diagnostique une maladie a priori assez bénigne (un trouble ophtalmologique mineur), qui ressurgit cependant de façon récurrente sous des formes différentes, au point de l’empêcher systématiquement de réussir quand une opportunité professionnelle s’offre à lui. Ainsi, ce jeune sous-directeur de l’Observatoire des tendances socioculturelles se voit chargé de rédiger une étude sur les questions du temps libre, des loisirs et des tendances de la consommation culturelle. Fourmillant d’idées, il rédige un rapport brillant sur le sujet mais se retrouve cloué au lit pour cause de hernie discale au moment de la présentation du document. Sa supérieure s’attribue tout le mérite de son travail, entravant ainsi ses désirs d’évolution.
Remis sur pieds, il s’attelle à la rédaction d’un second rapport, avec la secrète idée de se venger. Mais de nouveau, au moment de le présenter, il se trouve immobilisé par une nouvelle maladie. Cette absence lui coûte son poste et le jeune cadre dynamique qu’il était se retrouve au chômage, relativement dépressif. Il se reconvertit un temps en marchand ambulant jusqu’à ce qu’un ongle incarné le fasse souffrir et l’oblige une fois encore à interrompre son activité. Ainsi de suite, comme frappé par une étrange malédiction, Dami voit ses projets professionnels (il se lance aussi dans la vente de fripes d’occasion puis dans la production télévisée) interrompus les uns après les autres pour cause de maladies successives alors même que ce qui lui tient le plus à cœur est la reconnaissance professionnelle.
Jusqu’à ce qu’il tire la leçon de cette accumulation d’« actes manqués » : tous ses doutes, ses questionnements, ses peurs sont finalement banales. Et la vie continue. Une sorte de démonstration par l’absurde de l’idée que, quoi que l’on fasse, la vie se réserve de nous mener là où elle le veut. L’important est qu’il se passe des choses.
Avec talent et humour, Tabarovsky émaille le récit des problèmes de santé et des déboires professionnels du héros de nombreuses digressions sur des sujets en tous genres (la métaphore, la reconnaissance, la littérature, la douleur, la répétition, la banalité…) et de citations d’auteurs variés. De sa prose pleine de verve, portée par des phrases fluides, toujours teintées d’ironie et d’autodérision, il ménage sans cesse de nouveaux rebondissements, surprenant en permanence le lecteur qui ne sait jamais à quoi s’attendre.
Damián Tabarovsky est né à Buenos Aires en 1967. Diplômé en sociologie de L’École des hautes études en sciences sociales de Paris, il a publié des essais (Literatura de izquierda, « Littérature de gauche »), des romans (Fotos movidas, Coney Island, Bingo, Kafka de vacaciones et La expectativa), et traduit des poètes et romanciers d’avant-garde. Il a également écrit un livre inédit sur Marcel Duchamp. La publication en 2004 de son texte intitulé Literatura de izquierda (Beatriz Viterbo) a suscité une intense polémique dans le monde littéraire argentin. Il est par ailleurs éditeur.
Sur L’Expectative et Bingo/Les hernies :
« C'est un écrivain du désenchantement. Le brillant représentant d'une génération argentine plus que déçue qui, depuis la présidence de Carlos Menem, ne peut plus croire aux utopies. Damian Tabarovsky ne semble donc avoir d'autre choix que d'écrire sur l'inaction. Dans ses textes, il procède par coq-à-l'âne, métastases narratives et comparaisons, qui s'éloignent sans cesse de ce qui aurait pu ou dû être son intrigue initiale. A travers les pensées de ses personnages volontairement sans relief, et armé de sa foi dans "les propriétés révolutionnaires de la digression", l'auteur décrit la profondeur abyssale de nos vides intérieurs, l'absurdité de vies qui cherchent sans cesse un moyen de s'améliorer sans pouvoir le faire dans la réalité. Si certaines peuvent être sauvées, ce n'est que par la chance. Autant dire par l'arbitraire le plus total. » (Raphaëlle Leyris, Les Inrockuptibles)
« Chez Tabarovsky, les personnages semblent vouloir se débattre avec une trame narrative qui est toujours la métaphore en actes des liens impitoyables qui les enchaînent. Comme si le choix de la digression, loin de les nier, loin d’être une impasse, était la formule de la liberté reconquise. » (Emilie Colombani, Transfuge)
« Un portrait cinglant de l’homme contemporain, qui rêve mollement à un destin glorieux, hors du commun, mais ne fait que subir sa vie. » (Julien Burri, 24 Heures)
Remis sur pieds, il s’attelle à la rédaction d’un second rapport, avec la secrète idée de se venger. Mais de nouveau, au moment de le présenter, il se trouve immobilisé par une nouvelle maladie. Cette absence lui coûte son poste et le jeune cadre dynamique qu’il était se retrouve au chômage, relativement dépressif. Il se reconvertit un temps en marchand ambulant jusqu’à ce qu’un ongle incarné le fasse souffrir et l’oblige une fois encore à interrompre son activité. Ainsi de suite, comme frappé par une étrange malédiction, Dami voit ses projets professionnels (il se lance aussi dans la vente de fripes d’occasion puis dans la production télévisée) interrompus les uns après les autres pour cause de maladies successives alors même que ce qui lui tient le plus à cœur est la reconnaissance professionnelle.
Jusqu’à ce qu’il tire la leçon de cette accumulation d’« actes manqués » : tous ses doutes, ses questionnements, ses peurs sont finalement banales. Et la vie continue. Une sorte de démonstration par l’absurde de l’idée que, quoi que l’on fasse, la vie se réserve de nous mener là où elle le veut. L’important est qu’il se passe des choses.
Avec talent et humour, Tabarovsky émaille le récit des problèmes de santé et des déboires professionnels du héros de nombreuses digressions sur des sujets en tous genres (la métaphore, la reconnaissance, la littérature, la douleur, la répétition, la banalité…) et de citations d’auteurs variés. De sa prose pleine de verve, portée par des phrases fluides, toujours teintées d’ironie et d’autodérision, il ménage sans cesse de nouveaux rebondissements, surprenant en permanence le lecteur qui ne sait jamais à quoi s’attendre.
Damián Tabarovsky est né à Buenos Aires en 1967. Diplômé en sociologie de L’École des hautes études en sciences sociales de Paris, il a publié des essais (Literatura de izquierda, « Littérature de gauche »), des romans (Fotos movidas, Coney Island, Bingo, Kafka de vacaciones et La expectativa), et traduit des poètes et romanciers d’avant-garde. Il a également écrit un livre inédit sur Marcel Duchamp. La publication en 2004 de son texte intitulé Literatura de izquierda (Beatriz Viterbo) a suscité une intense polémique dans le monde littéraire argentin. Il est par ailleurs éditeur.
Sur L’Expectative et Bingo/Les hernies :
« C'est un écrivain du désenchantement. Le brillant représentant d'une génération argentine plus que déçue qui, depuis la présidence de Carlos Menem, ne peut plus croire aux utopies. Damian Tabarovsky ne semble donc avoir d'autre choix que d'écrire sur l'inaction. Dans ses textes, il procède par coq-à-l'âne, métastases narratives et comparaisons, qui s'éloignent sans cesse de ce qui aurait pu ou dû être son intrigue initiale. A travers les pensées de ses personnages volontairement sans relief, et armé de sa foi dans "les propriétés révolutionnaires de la digression", l'auteur décrit la profondeur abyssale de nos vides intérieurs, l'absurdité de vies qui cherchent sans cesse un moyen de s'améliorer sans pouvoir le faire dans la réalité. Si certaines peuvent être sauvées, ce n'est que par la chance. Autant dire par l'arbitraire le plus total. » (Raphaëlle Leyris, Les Inrockuptibles)
« Chez Tabarovsky, les personnages semblent vouloir se débattre avec une trame narrative qui est toujours la métaphore en actes des liens impitoyables qui les enchaînent. Comme si le choix de la digression, loin de les nier, loin d’être une impasse, était la formule de la liberté reconquise. » (Emilie Colombani, Transfuge)
« Un portrait cinglant de l’homme contemporain, qui rêve mollement à un destin glorieux, hors du commun, mais ne fait que subir sa vie. » (Julien Burri, 24 Heures)
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