- EAN13
- 9791092173734
- ISBN
- 979-10-92173-73-4
- Éditeur
- IRE MARGES
- Date de publication
- 12/01/2023
- Collection
- MAJUSCULES (1)
- Nombre de pages
- 130
- Dimensions
- 20 x 15 x 1 cm
- Poids
- 172 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Offres
Ce récit choral et intimiste s’inscrit dans une actualité brûlante et met en voix la
réalité des personnels qui oeuvrent au sein de l’hôpital : un quotidien caractérisé par la
nécessité de pallier une pénurie chronique de moyens matériels et humains.
Une situation au bord de l’implosion mise en lumière et exacerbée par la pandémie
de covid.
Depuis quinze ans, Caroline Girard intervient dans plusieurs hôpitaux parisiens avec La
Liseuse, compagnie de lecture à voix haute qu’elle dirige. À la demande d’une soignante,
elle a recueilli la parole de nombreux personnels hospitaliers ébranlés physiquement et
psychiquement par cette crise larvée et cette pandémie sans précédent.
Elle s’est associée à l’écrivain Franck Magloire pour qu’ensemble ils donnent à entendre ces
voix dans toute leur diversité et leur complexité. De ce geste à la fois littéraire et politique,
est née l’écriture de ce livre.
L’hôpital ne se réduit pas au monde des soignant.es ; il incorpore aussi des métiers méconnus
et des travailleurs de l’ombre : logisticien, agent de traitement des déchets, agente de la
chambre mortuaire...
C’est à partir de 35 témoignages, de 70h d’enregistrement audio, et sans jamais trahir la parole
recueillie que les deux auteurs ont composé cette fresque polyphonique, réalisant un travail
de réécriture, de montage et d’assemblage pour aboutir à un récit sensible, fluide et littéraire.
Récit qui se présente comme une mosaïque de voix, portées par un flux unique évoquant la
justesse du choeur antique.
Variant les rythmes et les tonalités, les auteurs sont parvenus à restituer toute une palette
d’émotions et de sentiments, le rythme haletant et oppressant des journées de travail qui n’en
finissent pas, l’urgence des gestes à réaliser qui ne laisse plus de place à la réflexion, la crainte
de ne pouvoir faire face, mais aussi et surtout la passion de soigner. L’évocation de tranches
de vie plus intimes offre au récit des respirations inattendues. En outre, il n’exclut ni l’humour,
ni le rocambolesque. Le lecteur découvre des portraits sensibles et vivants de femmes et
d’hommes mus par un engagement sans faille.
Les gens ont toujours l’impression que l’hôpital tient, mais en fait l’hôpital ne tient pas. Qu’est-ce qui faisait qu’avant on criait déjà ? s’interroge un soignant. L’hôpital public est depuis trop longtemps en sursis, sa mission ne perdure qu’au prix du sacrifice de ses agent.es.
Les hospitaliers est un hommage à leur combat quotidien.
réalité des personnels qui oeuvrent au sein de l’hôpital : un quotidien caractérisé par la
nécessité de pallier une pénurie chronique de moyens matériels et humains.
Une situation au bord de l’implosion mise en lumière et exacerbée par la pandémie
de covid.
Depuis quinze ans, Caroline Girard intervient dans plusieurs hôpitaux parisiens avec La
Liseuse, compagnie de lecture à voix haute qu’elle dirige. À la demande d’une soignante,
elle a recueilli la parole de nombreux personnels hospitaliers ébranlés physiquement et
psychiquement par cette crise larvée et cette pandémie sans précédent.
Elle s’est associée à l’écrivain Franck Magloire pour qu’ensemble ils donnent à entendre ces
voix dans toute leur diversité et leur complexité. De ce geste à la fois littéraire et politique,
est née l’écriture de ce livre.
L’hôpital ne se réduit pas au monde des soignant.es ; il incorpore aussi des métiers méconnus
et des travailleurs de l’ombre : logisticien, agent de traitement des déchets, agente de la
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C’est à partir de 35 témoignages, de 70h d’enregistrement audio, et sans jamais trahir la parole
recueillie que les deux auteurs ont composé cette fresque polyphonique, réalisant un travail
de réécriture, de montage et d’assemblage pour aboutir à un récit sensible, fluide et littéraire.
Récit qui se présente comme une mosaïque de voix, portées par un flux unique évoquant la
justesse du choeur antique.
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d’émotions et de sentiments, le rythme haletant et oppressant des journées de travail qui n’en
finissent pas, l’urgence des gestes à réaliser qui ne laisse plus de place à la réflexion, la crainte
de ne pouvoir faire face, mais aussi et surtout la passion de soigner. L’évocation de tranches
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