Le crépuscule des royautés, reflets littéraires - essai sur la décadence du droit divin
EAN13
9782745326461
ISBN
978-2-7453-2646-1
Éditeur
Honoré Champion
Date de publication
Collection
RM 152
Dimensions
23,5 x 15,5 cm
Poids
660 g
Fiches UNIMARC
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Le crépuscule des royautés, reflets littéraires - essai sur la décadence du droit divin

De

Honoré Champion

Rm 152

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Sur les 2540 rois ou empereurs qu’un chercheur, en 1885, s’était plu à dénombrer, on trouvera dans ce livre quelques exemples représentatifs du déclin, unanimement ressenti, des monarchies et des empires entre 1870 et 1918, et de ses répercussions littéraires. « Le métier de prince, en tout cas, devient mauvais à notre époque », écrivait en 1886 le chroniqueur Henry Fouquier. C’est ce « métier », précisément, qui succède au droit divin dans les prérogatives royales, avant de faire une faillite définitive. On en verra les modalités en France (Napoléon III, l’empereur déchu, Henri V, le roi sans couronne), mais aussi en Allemagne (Guillaume II), en Autriche (François-Joseph), en Bavière (Louis II) et en Russie, où Raspoutine a supplanté Nicolas II ; avant que les menées anarchistes ne signent le crépuscule inexorable des royautés.

Marie-France de Palacio est professeur à l’Université de Bretagne Occidentale. Spécialiste de la littérature de la fin du XIXe siècle, et des interactions entre histoire et littérature, elle s’est particulièrement intéressée à la réception de l’Antiquité latine entre 1850 et 1920 (Antiquité latine et Décadence, Champion 2001 ; Ecce Tiberius, ou la réhabilitation d’un empereur « décadent » (Allemagne-France, 1850-1930), Champion, 2006 ; Tragédies de fins d’empires, L’Harmattan, 2008).
Jean de Palacio, professeur émérite à la Sorbonne, a consacré à l’esprit fin-de-siècle et à la notion de Décadence un ensemble de travaux (Figures et formes de la Décadence, 2 vol., Séguier 1994-2000 ; Le Silence du Texte. Poétique de la Décadence, Peeters 2003 ; Configurations décadentes, Peeters 2007), dont le dernier en date, La Décadence : le mot et la chose, Les Belles Lettres 2011, s’est vu décerner le prix Émile Faguet 2012 de l’Académie française.
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