Les Yeux bordés de reconnaissance

Myriam Anissimov

Seuil

  • Conseillé par
    30 avril 2017

    Le livre du désespoir et de l'oubli

    Tout a commencé lorsqu’elle avait 9 ans: rescapé de la Shoah, son père lui raconte l’histoire de la famille, tous tués par les Allemands, et il lui fait promettre de ne pas oublier.« Depuis, le poison est entré dans mon sang », écrit Myriam Anissimov, qui a obéi à l’injonction paternelle. Bien qu’étant née après la guerre, elle s’affirme « obsédée par la tragédie, le trou noir ». Le film « Le fils de Saul » se révèle un catalyseur : après l’avoir vu, l’auteure commence à écrire ce livre à la fois terrible et beau sur trois personnages : Romain Gary, un chef d’orchestre roumain nommé Sergiu Celibidade, et un inconnu nommé Samuel Frocht , son oncle, disparu à 17 ans en 1940 et dont jusque là il n’existait aucune trace . Le point commun entre ces hommes de sa vie ?

    Lire la suite de la critique sur le site o n l a l u