- EAN13
- 9782072988240
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 08/09/2022
- Collection
- À la recherche du temps perdu
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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À la recherche du temps perdu V - La Prisonnière
Marcel Proust
Gallimard
À la recherche du temps perdu
Autre version disponible
-
Papier - Folio 8,90
Dès le réveil, été comme hiver, le temps parisien entre par la fenêtre du
Narrateur, frontière entre le monde et l’intime. "Ce fut surtout de ma chambre
que je perçus la vie extérieure pendant cette période." Car, profitant d’une
absence de sa mère, il a installé chez lui la femme aimée, Albertine,
passagère clandestine qu’il tient cachée et surveille à chaque sortie, dans la
crainte qu’elle lui préfère tel autre homme ou telle femme. Comment la retenir
? Faut-il dorer la cage du bel oiseau, cadeau après cadeau, dans une débauche
de luxe ? Renoncer pour elle à sortir, à voyager, à vivre, en se consumant
d’une jalousie sans objet ? Fou d’amour et de douleur, il se fait peu à peu le
prisonnier de sa prisonnière. Tandis qu’Albertine devient la geôlière de son
geôlier. L’amour est-il la valse mélancolique de deux victimes consentantes ?
Dans ce magnifique roman introspectif paru en 1923, Proust développe
magistralement sa vision de la jalousie, corollaire nécessaire de l’amour. Cet
extraordinaire huis-clos est le récit d’une passion démesurée, qui se dévore
elle-même. La Prisonnière offre l’une des plus belles réflexions de la
littérature sur l’impossibilité de l’amour, pourtant éternellement recommencé.
Narrateur, frontière entre le monde et l’intime. "Ce fut surtout de ma chambre
que je perçus la vie extérieure pendant cette période." Car, profitant d’une
absence de sa mère, il a installé chez lui la femme aimée, Albertine,
passagère clandestine qu’il tient cachée et surveille à chaque sortie, dans la
crainte qu’elle lui préfère tel autre homme ou telle femme. Comment la retenir
? Faut-il dorer la cage du bel oiseau, cadeau après cadeau, dans une débauche
de luxe ? Renoncer pour elle à sortir, à voyager, à vivre, en se consumant
d’une jalousie sans objet ? Fou d’amour et de douleur, il se fait peu à peu le
prisonnier de sa prisonnière. Tandis qu’Albertine devient la geôlière de son
geôlier. L’amour est-il la valse mélancolique de deux victimes consentantes ?
Dans ce magnifique roman introspectif paru en 1923, Proust développe
magistralement sa vision de la jalousie, corollaire nécessaire de l’amour. Cet
extraordinaire huis-clos est le récit d’une passion démesurée, qui se dévore
elle-même. La Prisonnière offre l’une des plus belles réflexions de la
littérature sur l’impossibilité de l’amour, pourtant éternellement recommencé.
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