- EAN13
- 9782246819196
- Éditeur
- Grasset
- Date de publication
- 17/10/2018
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Papier - Grasset 25,90
Giandomenico Tiepolo (1727-1804) fut le Goldoni en peinture de la Venise des
Doges. Homme de son temps, frotté sur le tard aux Lumières venues de France,
il brossa au naturel cette société de plaisir, ses fêtes galantes, ses
langueurs nostalgiques, avant que le rideau ne retombe sur la Sérénissime et
que Bonaparte, à la tête des armées d‘Italie, n’en soit le brutal fossoyeur
Cet homme entre deux mondes avait, trente ans durant, été le fidèle assistant
de son père, le grand Tiepolo, prince absolu de la couleur et courtier parfait
des aristocraties déclinantes. Longtemps éclipsé par le génie et la renommée
paternels, Giandomenico Tiepolo s’en libéra en s’exilant, la vieillesse venue,
dans sa villa de Zianigo proche de Padoue, dont il peupla les murs de fresques
consacrées à la vie des Polichinelles. Annonciateur lucide d’une société
arrivée à son terme sans, il acheva, solitaire et plein d’un humour amer, de
lui donner le baiser de la fin par une série de dessins époustouflants où se
reflètent ses fastes et de sa grandeur d’antan.
Doges. Homme de son temps, frotté sur le tard aux Lumières venues de France,
il brossa au naturel cette société de plaisir, ses fêtes galantes, ses
langueurs nostalgiques, avant que le rideau ne retombe sur la Sérénissime et
que Bonaparte, à la tête des armées d‘Italie, n’en soit le brutal fossoyeur
Cet homme entre deux mondes avait, trente ans durant, été le fidèle assistant
de son père, le grand Tiepolo, prince absolu de la couleur et courtier parfait
des aristocraties déclinantes. Longtemps éclipsé par le génie et la renommée
paternels, Giandomenico Tiepolo s’en libéra en s’exilant, la vieillesse venue,
dans sa villa de Zianigo proche de Padoue, dont il peupla les murs de fresques
consacrées à la vie des Polichinelles. Annonciateur lucide d’une société
arrivée à son terme sans, il acheva, solitaire et plein d’un humour amer, de
lui donner le baiser de la fin par une série de dessins époustouflants où se
reflètent ses fastes et de sa grandeur d’antan.
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