Physiologie de la critique
EAN13
9782251904009
Éditeur
Les Belles Lettres
Date de publication
Collection
Le goût des idées
Langue
français
Langue d'origine
français
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Physiologie de la critique

Les Belles Lettres

Le goût des idées

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Publié en 1930, cet ouvrage rassemble six conférences prononcées au Théâtre du
Vieux-Colombier, à la fin de 1922, par le grand critique de La Nouvelle Revue
française. Alors que ces causeries se trouvaient initialement annoncées d'une
formule assez générale « L'art et le métier de la critique », le livre est
devenu une Physiologie de la critique: titre qui peut d'abord surprendre, mais
cependant ne surprend plus si l'on veut bien se rappeler que la physiologie a
pour objet les fonctions et propriétés des organes. Or, c’est bien d’abord de
distinguer des fonctions qu’il s’agit dans ce livre, et par ce qu’on peut
appeler sans trop d’excès deux coups de génie. Le premier est de situer au
XIXe siècle la naissance de la critique le second, de distinguer très
clairement en son sein trois fonctions: la critique spontanée, la critique
professionnelle et la critique des maîtres. L’architecture bâtie par Thibaudet
n’a pas vieilli, et si, à maints noms par lui mentionnés, nous substituons
mentalement, un siècle plus tard, comme on changerait les plaques d’un
panthéon, d’autres noms qui nous sont plus proches, ces modifications elles-
mêmes prouvent que le livre n’est pas mort: à tous égards, il nous regarde
encore. Albert Thibaudet fut le grand critique littéraire de sa génération.
Collaborateur de la Nouvelle Revue française de 1912 à sa mort en 1936, cet
élève de Bergson fut l'ami de Jean Paulhan qui l'admirait sans réserves. On
lui doit aussi des vues pionnières sur l'histoire des idées politiques.
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