« Basiléia », Les Césars, les rois d’Orient et les « Mages »
EAN13
9782251914374
Éditeur
Les Belles Lettres
Date de publication
Collection
Études Anciennes
Langue
français
Fiches UNIMARC
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« Basiléia »

Les Césars, les rois d’Orient et les « Mages »

Les Belles Lettres

Études Anciennes

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"D’Auguste (63 av. J.-C.) à Constantin (272-337) les empereurs romains ont
constamment cherché à légitimer leur pouvoir ambigu par une sorte de
consécration surnaturelle. D’Apollon, saint patron d’Octave et des néo-
pythagoriciens, au Soleil Invincible d’Aurélien et même au Comes radié de
Constantin, la continuité est remarquable. Un pouvoir qui a quelque chose de
monstrueux et d’illégal (du moins par rapport aux institutions traditionnelles
et au droit humain) éprouve toujours le besoin de se justifier au plan du
droit divin. La religion impériale, avec ses allégories politiques et ses
rites d’apothéose, n’est pas seule en cause dans cette question qui s’avère de
première importance, dès qu’on veut comprendre le comportement des Césars, des
bons comme des mauvais, des fous comme des sages. En sept chapitres riches de
suggestions et d’hypothèses fécondes, même si l’on ne s’y rallie pas d’emblée,
M. Jean Gagé montre que des princes — héritiers ou régnants — ont demandé à la
magie et à l’astrologie l’auréole prestigieuse d’une vraie basiléia. Plusieurs
sont allés quérir en Orient ce prestige du souverain marqué par les dieux,
fût-ce à la faveur d'une mission diplomatique." (Robert Turcan, de l'Académie
des inscriptions et belles-lettres).
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