- EAN13
- 9782251919119
- Éditeur
- Les Belles Lettres
- Date de publication
- 15/09/2023
- Collection
- Mondes anciens
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Les Cultes à mystères dans l'Empire romain
Païens et Chrétiens en compétition
Francesco Massa
Les Belles Lettres
Mondes anciens
Autre version disponible
-
Papier - Belles Lettres 33,00
Dans les religions polythéistes de l’Antiquité, à forte dimension publique et
collective, les cultes dits « à mystères », réservés à des groupes d’initiés,
ont longtemps tenu un rôle limité, malgré la célébrité de certains d’entre eux
comme les Mystères d’Éleusis. Mais sous l’Empire romain, la notion de mystères
semble connaître une diffusion sans précédent et influencer tant les pratiques
religieuses que les façons de les représenter. Or, ce processus concerne aussi
bien les groupes chrétiens que les cultes traditionnels. En effet, dès le
milieu du IIe siècle, les auteurs chrétiens s’approprient le vocabulaire des
cultes à mystères pour parler de leurs propres rituels et croyances, et
construisent ainsi des formes de compétition avec les tenants des religions
traditionnelles. À partir de ce moment et jusqu’à la fin de l’Antiquité, les
mystères des religions polythéistes et les nouveaux mystères chrétiens ne
cessent de se croiser. La notion de mystères devient le lieu d’interactions
entre païens et chrétiens reflétant les nouveaux rapports de force politiques
et religieux qui s’établissent dans les territoires d’un empire multiculturel
et multireligieux. L’ouvrage retrace cette évolution et interroge le rôle qu’a
pu jouer le discours chrétien sur les cultes à mystères « païens ».
collective, les cultes dits « à mystères », réservés à des groupes d’initiés,
ont longtemps tenu un rôle limité, malgré la célébrité de certains d’entre eux
comme les Mystères d’Éleusis. Mais sous l’Empire romain, la notion de mystères
semble connaître une diffusion sans précédent et influencer tant les pratiques
religieuses que les façons de les représenter. Or, ce processus concerne aussi
bien les groupes chrétiens que les cultes traditionnels. En effet, dès le
milieu du IIe siècle, les auteurs chrétiens s’approprient le vocabulaire des
cultes à mystères pour parler de leurs propres rituels et croyances, et
construisent ainsi des formes de compétition avec les tenants des religions
traditionnelles. À partir de ce moment et jusqu’à la fin de l’Antiquité, les
mystères des religions polythéistes et les nouveaux mystères chrétiens ne
cessent de se croiser. La notion de mystères devient le lieu d’interactions
entre païens et chrétiens reflétant les nouveaux rapports de force politiques
et religieux qui s’établissent dans les territoires d’un empire multiculturel
et multireligieux. L’ouvrage retrace cette évolution et interroge le rôle qu’a
pu jouer le discours chrétien sur les cultes à mystères « païens ».
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