- EAN13
- 9782301001115
- Éditeur
- Editions Sedes
- Date de publication
- 23/01/2008
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Économies et sociétés en Grèce ancienne (478-88 av. J.-C.)
Oikonomia et économie
Olivier Picard
Editions Sedes
Autre version disponible
-
Papier - Editions Sedes 34,00
L’histoire de l’économie grecque s’est longtemps résumée à une querelle
historiographique. Les « modernistes » y voyaient le développement d’une
économie marchande préindustrielle. Les « primitivistes » soulignaient, quant
à eux, l’extrême faiblesse des moyens, le refus du profit pour le profit et
l’ignorance du calcul rationnel du risque. Pour eux, l’homme grec était
radicalement étranger à la notion même d’économie.
Mais dès l’aube de la Grèce classique, et plus encore à l’époque
hellénistique, la production de minerai d’argent permet la frappe de
monnayages, alors que le recours au crédit témoigne de la pratique des
affaires.
Polarisée entre l’oikonomia (gestion du domaine rural) et l’administration du
trésor du dieu poliade – qui symbolise sa prospérité – la cité grecque n’a pas
découvert l’économie. Elle n’en a pas fait un sujet autonome de sa réflexion
et de son action. Mais elle a une politique monétaire et certains font de
l’argent un usage qui relève de l’économie.
Ouvrage dirigé par Olivier Picard, professeur d’histoire grecque à la Sorbonne
(Paris-IV).
Les auteurs : Michèle Brunet, Jean-Christophe Couvenhes, Amélie Perrier,
Franck Prêteux et François Rebuffat.
Conçu par des spécialistes de l’économie de la Grèce antique, cet ouvrage,
propose une analyse complète de la question d’histoire ancienne. Il s’appuie
sur l’étude approfondie des sources disponibles et l’analyse d’exemples
concrets.
Le guide bibliographique publié dans la même collection en est le complément
idéal pour maîtriser les enjeux historiographiques et méthodologiques.
historiographique. Les « modernistes » y voyaient le développement d’une
économie marchande préindustrielle. Les « primitivistes » soulignaient, quant
à eux, l’extrême faiblesse des moyens, le refus du profit pour le profit et
l’ignorance du calcul rationnel du risque. Pour eux, l’homme grec était
radicalement étranger à la notion même d’économie.
Mais dès l’aube de la Grèce classique, et plus encore à l’époque
hellénistique, la production de minerai d’argent permet la frappe de
monnayages, alors que le recours au crédit témoigne de la pratique des
affaires.
Polarisée entre l’oikonomia (gestion du domaine rural) et l’administration du
trésor du dieu poliade – qui symbolise sa prospérité – la cité grecque n’a pas
découvert l’économie. Elle n’en a pas fait un sujet autonome de sa réflexion
et de son action. Mais elle a une politique monétaire et certains font de
l’argent un usage qui relève de l’économie.
Ouvrage dirigé par Olivier Picard, professeur d’histoire grecque à la Sorbonne
(Paris-IV).
Les auteurs : Michèle Brunet, Jean-Christophe Couvenhes, Amélie Perrier,
Franck Prêteux et François Rebuffat.
Conçu par des spécialistes de l’économie de la Grèce antique, cet ouvrage,
propose une analyse complète de la question d’histoire ancienne. Il s’appuie
sur l’étude approfondie des sources disponibles et l’analyse d’exemples
concrets.
Le guide bibliographique publié dans la même collection en est le complément
idéal pour maîtriser les enjeux historiographiques et méthodologiques.
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