- EAN13
- 9782738159571
- Éditeur
- Odile Jacob
- Date de publication
- 14/09/2016
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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La Plume et le Pinceau
L'empreinte de la peinture sur le roman au XIXe siècle
Anka Muhlstein
Odile Jacob
Autre version disponible
-
Papier - Odile Jacob 23,90
Les grands romanciers du XIXe et du début du XXe siècle, notamment Balzac,
Stendhal, les frères Goncourt, Zola, Maupassant et Proust, ont en commun un
intérêt passionné pour la peinture, intérêt qui les a tous amenés à inventer
de nombreux personnages de peintres, incités à regarder et à écrire en
peintres et souvent à se transformer en critiques d’art. Balzac aurait voulu
écrire avec les couleurs de Delacroix, Zola, initié à la peinture par Cézanne,
son ami d’enfance, s’inspirait de Manet ou de Degas pour décrire ses sujets,
et Bergotte, l’écrivain fictif de Proust, meurt en regrettant de ne pas avoir
écrit avec l’art de Vermeer. Intriguée par ce trait si caractéristique de la
littérature française, Anka Muhlstein s’est attachée à montrer l’union intime
de la peinture et de la littérature pendant cette période, facilitée par
l’accès, alors unique en Europe, au musée et stimulée par l’étonnante
camaraderie d’un groupe d’artistes étroitement unis, prompts à s’encourager
les uns les autres. Auteur notamment de Napoléon à Moscou, de Garçon, un cent
d’huîtres !, de Balzac et la table et de La Bibliothèque de Marcel Proust,
Anka Muhlstein est historienne et biographe.
Stendhal, les frères Goncourt, Zola, Maupassant et Proust, ont en commun un
intérêt passionné pour la peinture, intérêt qui les a tous amenés à inventer
de nombreux personnages de peintres, incités à regarder et à écrire en
peintres et souvent à se transformer en critiques d’art. Balzac aurait voulu
écrire avec les couleurs de Delacroix, Zola, initié à la peinture par Cézanne,
son ami d’enfance, s’inspirait de Manet ou de Degas pour décrire ses sujets,
et Bergotte, l’écrivain fictif de Proust, meurt en regrettant de ne pas avoir
écrit avec l’art de Vermeer. Intriguée par ce trait si caractéristique de la
littérature française, Anka Muhlstein s’est attachée à montrer l’union intime
de la peinture et de la littérature pendant cette période, facilitée par
l’accès, alors unique en Europe, au musée et stimulée par l’étonnante
camaraderie d’un groupe d’artistes étroitement unis, prompts à s’encourager
les uns les autres. Auteur notamment de Napoléon à Moscou, de Garçon, un cent
d’huîtres !, de Balzac et la table et de La Bibliothèque de Marcel Proust,
Anka Muhlstein est historienne et biographe.
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