- EAN13
- 9782707321510
- ISBN
- 978-2-7073-2151-0
- Éditeur
- Les Éditions de Minuit
- Date de publication
- 20/01/2011
- Collection
- '"double" (72)
- Nombre de pages
- 240
- Dimensions
- 18 x 11 x 1,5 cm
- Poids
- 180 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Code dewey
- 843
- Fiches UNIMARC
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On se croyait quitte de ces sornettes, pour parler franc. L'enfance est derrière nous. Et le conte du vaillant petit tueur de mouches est une vieille histoire. Or voici qu'un écrivain prétend soudain devenir l'auteur conscient et responsable qui fait défaut à celle-ci, enfantée négligemment par l'imagination populaire, soumise à tous les avatars de la tradition orale puis recueillie en ce lamentable état par les frères Grimm au début du XIXe siècle. Il a des ambitions. Il compte bien élever le frêle personnage qui en est le héros au rang de figure mythique. Noble projet, mais quel est-il, ce héros, le vaillant petit tailleur ou l'écrivain lui-même ? Dans un monde fabuleux, peuplé de géants et de licornes, cette dernière hypothèse pourrait être moins extravagante qu'il n'y paraît.
Le Vaillant petit tailleur a reçu le prix Wepler en 2003.
« Attention, Le Vaillant petit tailleur est un vrai conte de Grimm, avec son héros pauvre et malin, ses rois, ses reines, ses géants à tuer, ses princesses à épouser, ces centaures et ses licornes, ses mouches. Ses mouches surtout. Mais sa chair, comme celle de toute l'œuvre de Chevillard, est faite de digressions, sauf que chez lui la digression n'est ni du remplissage ni de la broderie, c'est au contraire l'usage du mot juste à sa juste place, dans une intelligence et une complicité de bonne compagnie avec le lecteur. Sous couvert de cocasseries et de mots d'auteur, Chevillard, à chaque livraison, redonne à la littérature la vertu du vertige. » (Jean-Baptiste Harang, Libération)
Le Vaillant petit tailleur a reçu le prix Wepler en 2003.
« Attention, Le Vaillant petit tailleur est un vrai conte de Grimm, avec son héros pauvre et malin, ses rois, ses reines, ses géants à tuer, ses princesses à épouser, ces centaures et ses licornes, ses mouches. Ses mouches surtout. Mais sa chair, comme celle de toute l'œuvre de Chevillard, est faite de digressions, sauf que chez lui la digression n'est ni du remplissage ni de la broderie, c'est au contraire l'usage du mot juste à sa juste place, dans une intelligence et une complicité de bonne compagnie avec le lecteur. Sous couvert de cocasseries et de mots d'auteur, Chevillard, à chaque livraison, redonne à la littérature la vertu du vertige. » (Jean-Baptiste Harang, Libération)
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