Les enfants de Saint Pétersbourg
EAN13
9782221095232
ISBN
978-2-221-09523-2
Éditeur
Robert Laffont
Date de publication
Collection
Pavillons
Nombre de pages
302
Dimensions
21,6 x 13,6 x 2,3 cm
Poids
373 g
Langue
français
Langue d'origine
russe
Fiches UNIMARC
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Les enfants de Saint Pétersbourg

De

Traduit par ,

Robert Laffont

Pavillons

Indisponible
Portrait visionnaire et fiévreux de la jeunesse russe, ce thriller psychédélique est devenu, dès sa parution, un roman culte.
Marina vit avec son amie la Coréenne Kho. La nuit, les deux jeunes femmes fréquentent les discothèques; le jour, elles maquillent des cadavres à la morgue. Tandis que Kho cumule les hobbies les plus divers: le bouddhisme, l'islam, Borges, le cinéma japonais alternatif, Marina, enceinte de neuf mois, tente de récupérer son petit ami, Tioma, fainéant accompli mais poète, sinon génial, du moins persévérant.Pur fait du hasard, Marina et Kho se retrouvent en possession du portable d'un tueur à gages. Le soir même, le téléphone sonne. Un vieux couple d'entrepreneurs commande le meurtre d'un mafieux, Kharine, sans se rendre compte du quiproquo. Après une rencontre hilarante à la morgue, au cours de laquelle les jeunes femmes reçoivent trente-cinq mille dollars pour exécuter le "contrat", Marina et Kho décident de commencer une nouvelle vie: elles prennent une suite de luxe dans le meilleur hôtel de Saint-Pétersbourg et s'offrent de somptueux dîners.Mais le jeu tourne vite au vinaigre: Kharine tombe amoureux de Marina et la demande en mariage... tout en tentant de la violer. Dès lors, Marina décide d'assassiner le gangster pour de vrai, tandis que celui-ci fait tabasser Tioma, qui reste profondément attaché à la jeune femme, malgré le goût qu'il affiche pour le célibat. Or celle-ci accouche avant d'avoir pu mener son projet à bien, laissant le jeune papa exécuter le contrat, tâche dont il s'acquitte avec succès. Le poète maudit semble même prendre goût à son nouveau métier de tueur à gages. Et le portable continue de sonner... Seulement son propriétaire, qu'on croyait mort, réapparaît.Avec une plume d'une netteté et d'une ironie mordantes, des images délirantes énoncées du ton le plus digne et un art du dialogue qui rend hommage aux cinémas américain et européen, Sergueï Bolmat fait frissonner la cultivée et cosmopolite Saint-Pétersbourg comme une murder city à la Tarantino.
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