OpticalSound n° 2
EAN13
9782821600652
ISBN
978-2-8216-0065-2
Éditeur
Optical Sound
Date de publication
Nombre de pages
256
Dimensions
24 x 17 x 2,5 cm
Poids
700 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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OpticalSound n° 2

Optical Sound

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« Nous imaginions deux numéros par an. Ce sera un seul cette année. Nous avons pris notre temps. Un premier déjà presque épuisé, pas encore usé, passé de mains en mains, de librairies en écoles, de salons en bibliothèques. Des retours exceptionnels... Nous avons été même un peu embarrassés. Notre projet consistait à proposer une revue de propagande et de réseau, par défaut à mobilité réduite, un espace de réflexion autonome sur une pratique artistique dans un contexte de crises. Le réseau a été débordé, tant mieux.OpticalSound est une prise de parole, une construction erratique, un objet hybride – au service des plasticiens, des critiques, musiciens, chercheurs, commissaires, écrivains qui nous entourent et participent avec passion, souvent abnégation, à sécuriser un territoire auquel nous tenons et que nous défendons : celui d'un art de plus en plus éloigné du monde de l'art.Nous écrivions : l'art quitte l'art... La situation s'accentue, les frontières se creusent en un mouvement partagé depuis chacune des rives. Bon signe. Nous y participons.Cette revue appartient à tout le monde®. L'équipe rédactionnelle s'est étendue avec de nouveaux contributeurs et invités, s'est fidélisée avec certains. Nous tenons ici à les remercier.Un numéro qui nous oblige au prochain, avec une première partie d'articles pour François Coadou et une expérience en mouvement de Raphaële Jeune et François Deck qui nous poursuivra.Nous avons essayé de maintenir un équilibre fragile entre les disciplines, les générations, les styles, les forces, les genres, les langages : un sommaireen constellation, sans centre – en gravitation. Il est – toujours – question d'engagement, de points de forces – de la place de chacun dans un système où nous devons repenser la position de l'artiste, de l'institution, du marché, du spectateur – ou plutôt de l'usager comme le qualifie Stephen Wright. Et repenser l'oeuvre d'art, son statut, sa temporalité, sa fonction, comme sa finalité. Vaste programme... Nous juxtaposons alors des propositions exemplaires, provoquons des rencontres, plaçons des repères, incitons à la dérive et au débordement. Au dépassement ? »
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